La logique matérielle (suite 2)

1. Introduction

1. Rappel

C’est quoi les sciences expérimentales?

Quelles sont les étapes de la méthode expérimentale ?

2. Motivation 

3. Annonce du sujet de la leçon du jour :

2. Développement

C’est quoi les sciences humaines?

C’est quoi le problème de la méthode en sciences humaines ?

3. Synthèse 

Que devons-nous retenir de cette leçon ?

4. Application

• Les sciences expérimentales sont celles qui se fondent sur l’expérience. Elles ont pour objets les phénomènes de la nature. On les appelle aussi « sciences de la nature » : la géologie, la physique, la chimie…

• L’observation des faits, L’hypothèse expérimentale et La vérification expérimentale.

• Aujourd’hui, nous allons voir en la logique matérielle, la logique en sciences humaines ou la  méthode en sciences humaines.

1. LOGIQUE EN SCIENCES HUMAINES OU METHODE EN SCIENCES HUMAINES

1. Notions

Les sciences humaines sont celles qui ont pour objet l’homme en tant qu’homme, c’est-à-dire ce qu’il y a  de plus spécifiquement humain en lui et qui manque aux animaux. Elles étudient l’homme dans toutes ses manifestations extérieures en tant qu’un être social ou culturel. On peut citer l’économie, la politique, la sociologie, le droit, l’histoire, la psychologie, la géographie humaine, l’anthropologie…

2. Problèmes de méthode

Les sciences humaines recourent également à la méthode expérimentale comme les sciences de la nature. Mais la grande difficulté réside en ceci que ces sciences portent sur un objet (l’homme) qu’on ne peut ni objectiver, ni soumettre à une vérification expérimentale rigoureuse pour des raisons morales. D’où les problèmes ci-après :

• Au niveau des faits : il y a un problème de fidélité des faits au phénomène visé. Les faits choisis peuvent ou pas exprimer valablement le phénomène parce que l’homme est capable de rire (expression de joie) pour manifester sa colère.

• Au niveau de l’observation et l’expérimentation : le grand problème est  que l’homme est un tout  et les faits humains sont complexes. Il y a aussi risque du manque d’objectivité de la part du chercheur parce que ses sentiments de sympathie ou d’antipathie peuvent fausser l’observation –selon que le sujet en face est un proche ou un ennemi).

• Au niveau du fondement de la méthode : la liberté, la volonté et l’intelligence de ‘homme faussent le principe du déterminisme sur lequel repose la méthode expérimentale. Or sans ce principe, on ne sait ni exiger des lois ni formuler des théories.

Les sciences humaines sont celles qui ont pour objet l’homme en tant qu’homme, c’est-à-dire ce qu’il y a  de plus spécifiquement humain en lui et qui manque aux animaux. Elles étudient l’homme dans toutes ses manifestations extérieures en tant qu’un être social ou culturel. On peut citer l’économie, la politique, la sociologie, le droit, l’histoire, la psychologie, la géographie humaine, l’anthropologie…Les sciences humaines recourent également à la méthode expérimentale comme les sciences de la nature. Mais la grande difficulté réside en ceci que ces sciences portent sur un objet (l’homme) qu’on ne peut ni objectiver, ni soumettre à une vérification expérimentale rigoureuse pour des raisons morales. D’où les problèmes ci-après : Au niveau des faits, Au niveau de l’observation et l’expérimentation, Au niveau du fondement de la méthode